dimanche 3 juin 2012

LE FILS A SA MÔMAN


Spécial Fête des Mères
par Valentine Deluxe

J’ai déjà illustré plus souvent qu’à mon tour les diverses avanies et profondes déceptions en tout genre que les filles réservent à leurs mères.
Mais qu’en est-il des fils ?...
Ah ! Le fiston à sa môman !… Il n’est qu’amour, dévouement et affection, car une seule chose compte pour lui : le bonheur de la seule femme de sa vie ! (Sauf quand il se fait mettre le grappin dessus par Gwyneth PALTROW, comme dans ma précédente chronique...)
De fait, comment ne pas être éternellement reconnaissant envers celle qui lui a donné le jour, dans la souffrance, le sang, et diverses déjections bien peu ragoutantes ?… -- Oups !  Désolée de vous rappeler à la plus rude des réalités, mais il faut voir les choses en face : un accouchement, ce n’est pas ce qu’il y a de plus glamour ! Sorti de l’aura affectivo-gnangnan qu’on lui colle impunément, c’est même carrément dégueulasse !

 Coucou !...
 
 ... c'est nous ! 

Sans doute est-ce pour se faire pardonner les longues heures de douloureux travail nécessaires à son expulsion de l'Immaculée (euh, pas tant que ça...) Matrice, que le petit Arthur Pimm revient tous les jours que le bon Dieu fait vers sa gentille maman, restée sagement à la maison, avec un petit cadeau à son intention au creux des mimines.
Car pour ce brave Arthur (preuve s’il en est qu’il est le fils parfait : on a eu le bon goût de le faire interpréter par Roddy McDOWALL), c’est la Fête des Mères tous les jours !
Et pas question de ramener à sa génitrice une boîte à bijoux amoureusement confectionnée avec un emballage de « Caprice des vieux »* garni de nouilles maladroitement badigeonnées d’épaisses couches de gouache multicolores. Noooon ! Arthur, il ne mégote pas quand il s’agit de combler la chère vieille chose.


Voyons donc ça de suite, dans cette merveilleuse scène tirée d'un It ! gaudriolesque. Cette relecture hilarante -- à des degrés plus ou moins volontaires -- du mythe du Golem, a été produite, écrite et réalisée (ouf !) en 1967 par le modeste, laborieux, mais toujours disposé à bien faire, Herbert J. LEDER.
Rappelons au passage que ce brave Herbert coiffait déjà les trois casquettes l’année précédente, pour nous délecter d’un indispensable The Frozen Dead !
Maintenant que les présentations sont faites, voici la preuve par l’image :


Il doit sans aucun doute avoir de la famille travaillant dans l’hôtellerie routière (un motel, ils appellent ça là-bas) quelque part entre Phoenix, Arizona et Fairvale, Californie.

* Pas de publicité clandestine sur MEIN CAMP : c'est intentionnellement que nous avons changé le nom de cette marque de fromage industriel trop bien connue.

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