THE BB'S HORROR PICTURE SHOW #2
par BBJane HUDSON
Connaissez-vous la Duo-Vision ?... Non ?... Eh bien, c'est tout simplement l'autre nom du split-screen...
Comment ?... ça ne vous avance pas ?...
Très bien... Je vais vous faire un dessin...
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh01q5CS_HmjJ649jrlPMmh5SpehJwUrrbwg7ZI1K2TOnbyf28cZED8eeA7xflc58VhYFfENLZZsRbWrBKvnou0fAMhPIjfhRxIL3iUIwVcwAQwIHS2xuSDlTMdxZnwvqj4b7alrYHTyBg/s400/Dessin.jpg)
Pardon ?... Qui a dit que je dessine comme un manche ?...
Mouais... passons...
La Duo-Vision est un ingénieux procédé qui consiste à diviser un écran en deux parties (plus ou moins égales, comme mon dessin vous le signale...) afin d'y suivre deux actions différentes. Popularisée par Paul MORRISSEY et Andy WARHOL dans leur Chelsea Girl, et largement utilisée dans les années 70 par Brian DePalma, cette technique présente l'inestimable avantage de muscler les nerfs optiques des spectateurs tout en les divertissant follement. Elle s'avère très pratique pour les personnes souffrant d'un strabisme divergent, mais particulièrement inconfortable pour le bigleux de base, qui, de par son handicap, se trouve confronté à quatre images entre lesquelles il lui est fort ardu d'opérer un choix pour suivre l'avancée de l'intrigue.
Comment ?... ça ne vous avance pas ?...
Très bien... Je vais vous faire un dessin...
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh01q5CS_HmjJ649jrlPMmh5SpehJwUrrbwg7ZI1K2TOnbyf28cZED8eeA7xflc58VhYFfENLZZsRbWrBKvnou0fAMhPIjfhRxIL3iUIwVcwAQwIHS2xuSDlTMdxZnwvqj4b7alrYHTyBg/s400/Dessin.jpg)
Pardon ?... Qui a dit que je dessine comme un manche ?...
Mouais... passons...
La Duo-Vision est un ingénieux procédé qui consiste à diviser un écran en deux parties (plus ou moins égales, comme mon dessin vous le signale...) afin d'y suivre deux actions différentes. Popularisée par Paul MORRISSEY et Andy WARHOL dans leur Chelsea Girl, et largement utilisée dans les années 70 par Brian DePalma, cette technique présente l'inestimable avantage de muscler les nerfs optiques des spectateurs tout en les divertissant follement. Elle s'avère très pratique pour les personnes souffrant d'un strabisme divergent, mais particulièrement inconfortable pour le bigleux de base, qui, de par son handicap, se trouve confronté à quatre images entre lesquelles il lui est fort ardu d'opérer un choix pour suivre l'avancée de l'intrigue.
Un grand fan de la Duo-Vision
Wicked, Wicked, qui relate les exactions d'un jeune tueur psychopathe opérant dans un luxueux hôtel balnéaire, fut entièrement tourné en Duo-Vision (à l'exception de trois ou quatre plans) et tablait beaucoup sur l'idée que ça serait drôlement chouette de voir l'assassin et ses futures victimes se préparer parallèlement à leur sanglante rencontre.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvWATvB4e2QVuqcygVPqd4kEqcJqX9oW7_YqNMHB4DlvuNVNSEJ_l5ENBSZPva62uYjmT89M-Wl-zYpC5-NM7UMYJ1z8iBwUs-fzeClHxkG3lK9Rs5Sa44F0b1TRZVzZe3E5szfjSS538/s400/wicked+wicked.jpg)
Reconnaissons que le procédé est très honorablement exploité par le cinéaste Richard L. BARE, à ceci près que, pour meubler l'une des moitiés de l'écran, le bougre a parfois tendance à y foutre n'importe quoi. Ainsi, dans l'extrait ci-dessous, nous avons droit à la prestation d'une organiste jouant la partition du vieux Fantôme de l'Opéra de 1925. Comme son interprétation constitue la bande originale du film, Mémé apparaît ponctuellement tout au long du métrage, sans qu'on sache qui elle est, d'où elle vient, pourquoi son orgue émet un son aussi épouvantable, et s'il est bien raisonnable qu'elle joue sans interruption plusieurs jours d'affilée (la durée de l'intrigue), sans jamais faire relâche, ne serait-ce que pour se pieuter ou aller au p'tit coin. En fait, à la toute fin, quand tout le monde est mort, elle referme sa partition et va se dégourdir les jambes ; une inscription sur la porte de son repaire nous apprend qu'elle se nomme Adele Moffett et qu'elle est organiste (on l'avait vaguement pressenti...)
Inutile de vous dire que ce personnage et son interprète (Maryesther DENVER) sont immédiatement devenus de nouvelles idoles de votre BB chérie, tant ils véhiculent un potentiel d'absurdité filmique hors du commun...
Enjoy !
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvWATvB4e2QVuqcygVPqd4kEqcJqX9oW7_YqNMHB4DlvuNVNSEJ_l5ENBSZPva62uYjmT89M-Wl-zYpC5-NM7UMYJ1z8iBwUs-fzeClHxkG3lK9Rs5Sa44F0b1TRZVzZe3E5szfjSS538/s400/wicked+wicked.jpg)
Reconnaissons que le procédé est très honorablement exploité par le cinéaste Richard L. BARE, à ceci près que, pour meubler l'une des moitiés de l'écran, le bougre a parfois tendance à y foutre n'importe quoi. Ainsi, dans l'extrait ci-dessous, nous avons droit à la prestation d'une organiste jouant la partition du vieux Fantôme de l'Opéra de 1925. Comme son interprétation constitue la bande originale du film, Mémé apparaît ponctuellement tout au long du métrage, sans qu'on sache qui elle est, d'où elle vient, pourquoi son orgue émet un son aussi épouvantable, et s'il est bien raisonnable qu'elle joue sans interruption plusieurs jours d'affilée (la durée de l'intrigue), sans jamais faire relâche, ne serait-ce que pour se pieuter ou aller au p'tit coin. En fait, à la toute fin, quand tout le monde est mort, elle referme sa partition et va se dégourdir les jambes ; une inscription sur la porte de son repaire nous apprend qu'elle se nomme Adele Moffett et qu'elle est organiste (on l'avait vaguement pressenti...)
Inutile de vous dire que ce personnage et son interprète (Maryesther DENVER) sont immédiatement devenus de nouvelles idoles de votre BB chérie, tant ils véhiculent un potentiel d'absurdité filmique hors du commun...
Enjoy !
(Ne soyez pas flemmards : l'extrait dure cinq minutes, mais il est gratiné et comporte un très joli meurtre bien fendard... Vous apprécierez l'énergie avec laquelle le meurtrier aiguise son couteau...)