LES BONS CONSEILS DE VALENTINE #8
par Valentine Deluxe
Bon. Le panache, on maîtrise, maintenant. C’est un acquis, on ne revient plus dessus...
Et pourtant, parfois, au détour d’un chemin balisé, d’une situation convenue ou d’une figure imposée, se glisse LA question piège !… et c’est là que l’on tire une implacable ligne de démarcation entre l’aimable amateure compétente et la Vraie Grande Dame -- Ze professionnelle of Ze panache !
En effet, n’importe quelle deuxième dauphine en huitième de finale à l’élection de Miss Poitou-Charentes peut reconnaître une pince à homard d’une clé de 8, ou encore faire la courbette idoine devant duchesse, baronne ou vicomtesse lors du bal des débutantes.
Mais une fois que l’on a à faire aux gestes les plus quotidiens, crac !… on se fait gauler !...
Et vous pouvez croire votre Valentine sur parole : le ruisseau, c’est beaucoup plus facile d’y retourner que de s’en extraire. (Vous prendrez le mot « ruisseau » dans l’étymologie fangeuse et urbaine qui était la sienne au 19ème siècle, s’il vous plaît.)
Alors faites gaffe, conseil d’amie et de Grande Dame !
Vous voulez un exemple ?
Oh, je vais vous trouver ça !...
Et bien, disons : Allumer la lumière !
Et pourtant, parfois, au détour d’un chemin balisé, d’une situation convenue ou d’une figure imposée, se glisse LA question piège !… et c’est là que l’on tire une implacable ligne de démarcation entre l’aimable amateure compétente et la Vraie Grande Dame -- Ze professionnelle of Ze panache !
En effet, n’importe quelle deuxième dauphine en huitième de finale à l’élection de Miss Poitou-Charentes peut reconnaître une pince à homard d’une clé de 8, ou encore faire la courbette idoine devant duchesse, baronne ou vicomtesse lors du bal des débutantes.
Mais une fois que l’on a à faire aux gestes les plus quotidiens, crac !… on se fait gauler !...
Et vous pouvez croire votre Valentine sur parole : le ruisseau, c’est beaucoup plus facile d’y retourner que de s’en extraire. (Vous prendrez le mot « ruisseau » dans l’étymologie fangeuse et urbaine qui était la sienne au 19ème siècle, s’il vous plaît.)
Alors faites gaffe, conseil d’amie et de Grande Dame !
Vous voulez un exemple ?
Oh, je vais vous trouver ça !...
Et bien, disons : Allumer la lumière !
L'interrupteur Deluxe
Quand vous arrivez quelque part et qu'il fait sombre, vous avez besoin des bienfaits de la Fée Électricité.
Réflexe basique : on part en tâtonnant à la recherche de l’interrupteur, voire du dimer pour les plus sophistiqués d’entre vous, ou encore du premier lampadaire IKEA atteignable (lampadaire qui, bien sûr, se trouve derrière une table basse que vous ne manquerez pas de heurter en plein tibia, et sur son coin le plus tranchant, cela va sans dire...)
Et bien, voilà l’erreur ! la grossière erreur de débutante !...
Retrait de permis de Grand Dame à vie pour une bourde pareille ! (et sans souffler dans le ballon !...)
Heureusement que je suis là pour vous éviter l’infamie d’un gadin gros modèle du haut de cette échelle sociale que vous aviez déjà eu toutes les peines du monde à escalader en talons hauts -- échelle dont vous ne manqueriez pas de vous prendre chaque échelon dans les gencives avant d’atteindre le rez-de-chaussée de la grisaille et du tout venant, après pareil impair. Bref, retour à la case départ : bienvenue chez les affreux !...
Mais cette rubrique ne s’appelle-t-elle point « Les Bons Conseils de Valentine » ?
Réflexe basique : on part en tâtonnant à la recherche de l’interrupteur, voire du dimer pour les plus sophistiqués d’entre vous, ou encore du premier lampadaire IKEA atteignable (lampadaire qui, bien sûr, se trouve derrière une table basse que vous ne manquerez pas de heurter en plein tibia, et sur son coin le plus tranchant, cela va sans dire...)
Et bien, voilà l’erreur ! la grossière erreur de débutante !...
Retrait de permis de Grand Dame à vie pour une bourde pareille ! (et sans souffler dans le ballon !...)
Heureusement que je suis là pour vous éviter l’infamie d’un gadin gros modèle du haut de cette échelle sociale que vous aviez déjà eu toutes les peines du monde à escalader en talons hauts -- échelle dont vous ne manqueriez pas de vous prendre chaque échelon dans les gencives avant d’atteindre le rez-de-chaussée de la grisaille et du tout venant, après pareil impair. Bref, retour à la case départ : bienvenue chez les affreux !...
Mais cette rubrique ne s’appelle-t-elle point « Les Bons Conseils de Valentine » ?
Vous ne voudriez quand même pas régresser à ce stade ?
Grâce m’en soit rendue -- c’est du tout bon pour mon karma, ça ! --, je vais encore une fois vous tirer d’embarras en vous tenant le menton hors de la fange plébéienne des anonymes.
Nous allons aujourd’hui prendre exemple sur Mme Ayesha, qui, le temps de la séquence à venir, aura les traits de l’obscure Helen GAHAGAN, dans une superproduction de Merian « KING-KONG » C. COOPER de 1935, avec Irving PICHEL comme homme de main derrière la caméra (inutile de se prétendre « metteur en scène » quand on a le colonel COOPER dans les pattes comme producteur !...)
Le film, d’une opulence et d'un faste qui enterrent définitivement et sans la moindre peine la version HAMMER avec Ursula ANDRESS, fut un flop sanglant qui renvoya aussi sec Miss GAHAGAN par le premier vol Hollywood-Broadway, où elle avait acquis une certaine notoriété.
Piquée par le démon de la politique et farouche démocrate, elle affronta avec bravoure ce goujat de NIXON, qui la surnomma « the Pink Lady », et fut durant plus de 50 ans Mme Melvyn DOUGLAS à la ville.
Deux faits d’arme qui, vous en conviendrez, ne peuvent que nous la rendre sympathique.
Ça, c’était pour votre édification personnelle.
Le film, d’une opulence et d'un faste qui enterrent définitivement et sans la moindre peine la version HAMMER avec Ursula ANDRESS, fut un flop sanglant qui renvoya aussi sec Miss GAHAGAN par le premier vol Hollywood-Broadway, où elle avait acquis une certaine notoriété.
Piquée par le démon de la politique et farouche démocrate, elle affronta avec bravoure ce goujat de NIXON, qui la surnomma « the Pink Lady », et fut durant plus de 50 ans Mme Melvyn DOUGLAS à la ville.
Deux faits d’arme qui, vous en conviendrez, ne peuvent que nous la rendre sympathique.
Ça, c’était pour votre édification personnelle.
Helen GAHAGAN
Mais revenons a Mme Ayesha ; ou SHE-WHO-MUST-BE-OBEYED, comme elle aime à se faire appeler !
Déjà, si c’est pas un patronyme panaché, ça ???
Croyez-en mon expérience : Madame She, c’est la Grande Dame des Grandes Dames ! Même votre Valentine a l’air d’un titi de Ménilmuche en comparaison (je sais, c'est dur à croire, et pourtant !...)
Disons que c’est le genre de fille qui a su rester simple :
Premièrement, pas besoin de Botox, de crèmes antirides et tout le bataclan esthético-chirurgical qui nous sert de cache-misère une fois que les méfaits conjugués du grand âge et de la pesanteur commencent à avoir un effet des plus ingrats sur l’ovale de notre beau visage. Non : elle, un bain de flammes tous les 15 du mois -- une flamme sacrée, s’entend ! -- et hop ! elle est prête à aller passer un casting chez POLANSKI, malgré ses 2000 ans au compteur (Ayesha, pas Popol...)
Ensuite, elle a beaucoup de personnel de maison. Dans les 2 ou 3000 têtes de pipes, rien que pour le repassage !
Pour lui apporter ses œufs bacon le matin, il faut une procession comme on n’en voit même pas à Lourdes un 15 août.
Quand elle flemmarde en savates à la maison, c’est toujours dans une robe en lamé platine, avec une traîne de 30 mètres en plumes de dodo, et un You-Koun-Koun à chaque oreille.
Et pour ce qui est d’allumer la lumière, ben... ça donne ça :
Déjà, si c’est pas un patronyme panaché, ça ???
Croyez-en mon expérience : Madame She, c’est la Grande Dame des Grandes Dames ! Même votre Valentine a l’air d’un titi de Ménilmuche en comparaison (je sais, c'est dur à croire, et pourtant !...)
Disons que c’est le genre de fille qui a su rester simple :
Premièrement, pas besoin de Botox, de crèmes antirides et tout le bataclan esthético-chirurgical qui nous sert de cache-misère une fois que les méfaits conjugués du grand âge et de la pesanteur commencent à avoir un effet des plus ingrats sur l’ovale de notre beau visage. Non : elle, un bain de flammes tous les 15 du mois -- une flamme sacrée, s’entend ! -- et hop ! elle est prête à aller passer un casting chez POLANSKI, malgré ses 2000 ans au compteur (Ayesha, pas Popol...)
Ensuite, elle a beaucoup de personnel de maison. Dans les 2 ou 3000 têtes de pipes, rien que pour le repassage !
Pour lui apporter ses œufs bacon le matin, il faut une procession comme on n’en voit même pas à Lourdes un 15 août.
Quand elle flemmarde en savates à la maison, c’est toujours dans une robe en lamé platine, avec une traîne de 30 mètres en plumes de dodo, et un You-Koun-Koun à chaque oreille.
Et pour ce qui est d’allumer la lumière, ben... ça donne ça :
Bon, pas besoin de parlementer pendant trois plombes : ça a quand même une autre gueule comme ça, vous ne trouvez pas ?...
Non, non, ne me remerciez pas, puisque je vous dis que ça me fait plaisir !...
de tout ceci il eu(t) phallus en toucher mot à claude françois... ( oui, elle est très mauvaise je l'admets -)
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerCe commentaire n'a rien à voir avec votre blog, il se trouve que je suis tombé sur une vidéo que vous avez postez sur youtube :
http://www.youtube.com/watch?v=WTIRKXRDWAo
"BORDEL A CUL par Jean-Roger CAUSSIMON"
Il se trouve que je n'ai pas réussi à trouvé cette musique en téléchargement nulle part, donc si vous l'avez sur votre pc, serait t-il possible de me l'envoyer ?
Je vous laisse mon adresse mail :
vincent.membrard@gmail.com
L'allumage de la flamme olympique me semble bien fade en comparaison...
RépondreSupprimer