LES BONS CONSEILS DE VALENTINE # 4
par Valentine Deluxe
Nouvelle question fondamentale aujourd’hui :
Comment se faire respecter par le jeune freluquet narcissico-prout-prout dont vous avez eu la malencontreuse idée de vous amouracher, quand – comble d’injustice et de désespoir – vous cumulez plus d’heures de vol au compteur qu’une vieille caravelle d’Air Katanga ?
Si vous suivez mes rubriques avec assiduité, vous connaissez la recette : rien de tel pour trouver une réponse idoine à cette ambitieuse problématique que de faire appel à une Grande Dame !
Venant à notre rescousse aujourd’hui pour répondre à cette délicate interrogation, une triple médaillée d’or dans la catégorie : la 'poustouflante et lumineuse Ava GARDNER (sous vos applaudissements, s’il vous plaît !...)
Après qu’elle s’est soit fait « assassiner » d’une façon on ne peut plus impromptue quelques années plus tôt, par les scénaristes des 55 Jours de Pékin de Nicholas RAY – et ce, comble d'élégance, en plein tournage de cette éléphantesque production, pour cause d’ébriété intempestive à répétition sur le plateau – Ava s'en est allée cachetonner à droite et à gauche, toujours belle même si légèrement décatie, avec une conviction et des résultats rien moins que fluctuants, dans toute une suite d'œuvrettes ineffablement kitsch.
Mais bon, il lui fallait bien s'assurer un train de vie décent dans sa thébaïde madrilène ; alors, vous comprendrez que les critères esthétiques et autres ambitions artistiques de ces péloches n’étaient sans doute pas une priorité pour notre chère vieille chose.
La voici donc dans une de ses (dé)compositions les plus savoureuses – pour laquelle la définition même du mot Camp semble avoir été inventée – où, coincée avec son greluchon dans un compartiment de 1ère classe d’un express international, elle fonce, en toute insouciance mais à vive allure, vers le sinistre Pont de Cassandra (et ça tombe bien, car si j’ai pris la peine de vous l'écrire en italiques, en gras, et avec un lien, c’est que c’est aussi de titre du film...)
Mais où est le conseil dans tout ça ?
Ben oui, parce que je cause, je cause ("C’est tout ce que je tu sais faire", dirait l’autre), mais contrairement au tortillard ci-plus-haut nommé, je n’avance pas !
Donc, alors que des terroristes atteints de peste bubonique contaminent tout le convoi, et que celui-ci se dirige vers un viaduc en ruine que le spectateur entend bien voir s’effondrer avec perte et fracas, Ava, elle, s’en fout !
Elle a sorti tous ses bijoux du coffre, histoire de bien rappeler qui tient les cordons de la bourse, et fait semblant de lire Tolstoï en prenant des poses alanguies, tout ça pour les beaux yeux de qui ?… Martin SHEEN en personne !
Faut reconnaître que malgré les cols pelle-à-tarte, les pattes d’ef’ vintage et un brushing dans lequel il serait bien en peine de retrouver son peigne s'il l'y égarait, ma foi, on dira ce qu’on voudra, moi, je lui donne pas tort à Ava : on n'en ferait qu’une bouchée du godelureau !
Mais attention, face à ce genre de minet, il ne faudrait pas perdre la face ; on n’en reste pas moins, avant toute chose, une Grande Dame !
Alors, c’est quoi le truc infaillible d’Ava pour mater cet arrogant freluquet ?
Ben, le Panache mes trésors, le Panache !
Approchez-vous un peu, et admirez sa technique d'émasculation, en trois coups de cuillère à pot, et sourire en prime.
Venant à notre rescousse aujourd’hui pour répondre à cette délicate interrogation, une triple médaillée d’or dans la catégorie : la 'poustouflante et lumineuse Ava GARDNER (sous vos applaudissements, s’il vous plaît !...)
Ava avant...
Après qu’elle s’est soit fait « assassiner » d’une façon on ne peut plus impromptue quelques années plus tôt, par les scénaristes des 55 Jours de Pékin de Nicholas RAY – et ce, comble d'élégance, en plein tournage de cette éléphantesque production, pour cause d’ébriété intempestive à répétition sur le plateau – Ava s'en est allée cachetonner à droite et à gauche, toujours belle même si légèrement décatie, avec une conviction et des résultats rien moins que fluctuants, dans toute une suite d'œuvrettes ineffablement kitsch.
Mais bon, il lui fallait bien s'assurer un train de vie décent dans sa thébaïde madrilène ; alors, vous comprendrez que les critères esthétiques et autres ambitions artistiques de ces péloches n’étaient sans doute pas une priorité pour notre chère vieille chose.
Ava après (et toujours plus stone...)
La voici donc dans une de ses (dé)compositions les plus savoureuses – pour laquelle la définition même du mot Camp semble avoir été inventée – où, coincée avec son greluchon dans un compartiment de 1ère classe d’un express international, elle fonce, en toute insouciance mais à vive allure, vers le sinistre Pont de Cassandra (et ça tombe bien, car si j’ai pris la peine de vous l'écrire en italiques, en gras, et avec un lien, c’est que c’est aussi de titre du film...)
Mais où est le conseil dans tout ça ?
Ben oui, parce que je cause, je cause ("C’est tout ce que je tu sais faire", dirait l’autre), mais contrairement au tortillard ci-plus-haut nommé, je n’avance pas !
Donc, alors que des terroristes atteints de peste bubonique contaminent tout le convoi, et que celui-ci se dirige vers un viaduc en ruine que le spectateur entend bien voir s’effondrer avec perte et fracas, Ava, elle, s’en fout !
Elle a sorti tous ses bijoux du coffre, histoire de bien rappeler qui tient les cordons de la bourse, et fait semblant de lire Tolstoï en prenant des poses alanguies, tout ça pour les beaux yeux de qui ?… Martin SHEEN en personne !
Faut reconnaître que malgré les cols pelle-à-tarte, les pattes d’ef’ vintage et un brushing dans lequel il serait bien en peine de retrouver son peigne s'il l'y égarait, ma foi, on dira ce qu’on voudra, moi, je lui donne pas tort à Ava : on n'en ferait qu’une bouchée du godelureau !
Mais attention, face à ce genre de minet, il ne faudrait pas perdre la face ; on n’en reste pas moins, avant toute chose, une Grande Dame !
Alors, c’est quoi le truc infaillible d’Ava pour mater cet arrogant freluquet ?
Ben, le Panache mes trésors, le Panache !
Approchez-vous un peu, et admirez sa technique d'émasculation, en trois coups de cuillère à pot, et sourire en prime.
hilarant et pertinant, je prends des notes, valentine - sur le panache- ! ah... la beauté d'Ava Gardner, n'avait d'égal que le feu dévorant de la passion de Sinatra... Selon l'adage, ava gardner est le genre de femme qui ferait vasciller mon hétérosexualité ! Honestly.
RépondreSupprimerFélicitations à ma complice Valentine, qui m'a donné le sourire en cette matinée dominicale...
RépondreSupprimer...je ne suis pour rien, c'est Ava qu'il faut congratuler! (...mais pas son maquilleur par contre, vu qu'elle a l'air d'avoir 20 ans de plus que dans "tremblement de terre" tourné un an avant!)
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