"J'admets que le Camp est terriblement difficile à définir. Il faut le méditer et le ressentir intuitivement, comme le Tao de Lao-Tseu. Quand vous y serez parvenu, vous aurez envie d'employer ce mot chaque fois que vous discuterez d'esthétique ou de philosophie, ou de presque tout. Je n'arrive pas à comprendre comment les critiques réussissent à s'en passer."


Christopher ISHERWOOD, The World in the Evening

"Le Camp, c'est la pose effrénée, l'affectation érigée en système, la dérision par l'outrance, l'exhibitionnisme exacerbé, la primauté du second degré, la sublimation par le grotesque, le kitsch dépassant le domaine esthétique pour intégrer la sphère comportementale."

Peter FRENCH, Beauty is the Beast



samedi 1 mai 2010

LA MUSIQUE ADOUCIT LES MOEURS # 2


par Valentine Deluxe


Y a des signes qui ne trompent pas :
Moi, si j’étais là, à crapahuter à-la-hue-à-la-diable sur les routes de Transylvanie, avec Boris KARLOFF assis à côté de moi, et que je voyais un panneau signalétique annonçant « FRANKENSTEIN : 1 km », déjà je sentirais venir le pépin !
Mais non, cette bonne poire de J. CARROL NAISH, tout en bosse et en scoliose, ne s’inquiète pas plus que ça et poursuit son chemin en sifflotant.
Pourquoi est-ce qu’on ne veut jamais écouter Valentine ???...





D’où l’intérêt de relire les bons vieux classiques :
La gitane et le bossu, depuis Victor HUGO, on sait pourtant que ça ne peut pas fonctionner, ça mène droit au fossé !... Mais bon, autant pisser dans un violon, on ne m’écoute pas, je vous dis !...
Une chose est sûre : ces deux-là ne tarderont pas à faire la « une » d’un prochain "Courrier du cœur"...



3 commentaires:

  1. Marrant comme il se redresse avec vigueur (o_O) le bossu, pour sauver sa belle...

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  2. YRREIHT ZETLUB3 mai 2010 à 09:29

    La musique a toujours été utilisée chez UNIVERSAL comme contre-point à l'ambiance fantastico dramatique de ses films de Monstres: souvenons-nous de la fête de village baignée de musique au moment où le père ramène le corps de la petite fille noyée par la Créature dans "FRANKENSTEIN" de James WHALE (1931)...

    Excellent choix de film pour illustrer votre propos, chère MISS VALENTINE...

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  3. ...my pleasure!
    je ne peux pas regarder ce film sans penser au gag de la bosse de Marty Feldman qui change sans cesse de côté dans vous-savez-quoi.
    ...Mais vous les retrouverez bientôt ces deux là, promis/juré!

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