Booking.CAMP #2
"It's fun to stay at the Y.M.C.A !"
Par Valentine Deluxe
Brrrrrr! Il fait froid, sombre et humide : la trilogie infernale pour nous mener tout droit à la dépression !
Heureusement que nous avons "Booking.Camp" pour rêver, s'évader et se coller du perlimpinpin en Technicolor plein les mirettes.
Alors, oubliez les frimas, les jours qui raccourcissent et les taux d’intérêts en berne de votre livret vert ; aujourd'hui, c'est Valentine qui invite !
Je vous propose d'aller faire un tour du côté de la "Latitude Zéro", charmant et délirant ouvrage réalisé en 1969 par le papa de Godzilla, le vénérable Ishiro Honda.
Sis à quelques centaines de mètres de profondeur quelques part dans l'océan indien, nous allons visiter l'ébouriffant bed and breakfast sous-marin du capitaine McKenzie !
Avouez que ça fait tout de suite envie, non ?
Un hôte de choix, ce McKenzie.
Sorte de capitaine Nemo fagoté comme pour un tour de chant chez les Carpentier, il ose des associations de couleurs et de matières qui feraient repousser des bras à la Venus de Milo pour qu'ils lui en tombent à nouveaux !
(Oui, je sais, c'est un peu tordu comme métaphore... mais sachez que ce n'est pas une métaphore, c'est une périphrase !... et toc !)
Entre autres merveilles vestimentaires, on applaudira la chemise en simili-nylon, bordée d'un liseré d'or (comme les fameux rideaux Ado de mon enfance), généreusement ouverte sur un poitrail plus fripé qu'une tortue des Galapagos, le tout délicatement complété d'un petit foulard de satinette vert pomme, négligemment noué sur le côté : un régal !
Une garde-robe des plus suaves, y'a pas à dire !
Dans le "hanky code" -- le (préhistorique) code gay censé donner des indications sur les préférences sexuelles par la simple présence d'un bandana accroché à la ceinture ou à la poche arrière de ses jeans --, le vert d'un foulard indiquait un prostitué mâle... avec, dans le cas présent, quelques heures de vol au compteur (220 ans pour être précis), un pied dans la tombe et l'autre qui patine !
Mais trêve de fielleuses billevesées, car sorti de sa garde robe extravagante -- que je ne pourrai, faute de place et de temps, vous détailler ici -- le capitaine McKenzie est une crème d'homme. Et surtout, il sait recevoir.
Un intérieur moderne et pratique comme les aime le capitaine McKenzie
(... et les femmes de Stepford).
Une vraie couverture pour "Marie-Claire Maison", une symphonie à la gloire du formica et du simili-skaï !
Vous noterez bien sûr au passage l'harmonie des couleurs, les moquettes épaisses et les bibelots rares...
Alors maintenant que je vous ai fait saliver d'expectation, allons voir où et comment notre hôte reçoit ses invités.
D'abord, un petit tour du domaine...
Ensuite, les chambres...
Les repas...
Bon, évidement, on ne m’enlèvera pas de la tête que notre McKenzie a sans doute quelques vues sur les appâts plantureux du petit blondinet ; parce qu'en plus de le loger avec son ami "dans l'aile réservée au célibataire", à la première occasion il leur offre un petit tour dans son jacuzzi, pour prendre "le bain de l'immunité" ! (on ne me l'avait encore jamais faite, celle-là !)
Accueil, prestations... et plus si affinités !
Non, il n'est pas trop tard pour réserver, alors qu'attendez-vous?... Si vous dites que vous venez de ma part, on vous fera un prix !
Oh ! L'apparition du Professeur Bella en short doré !...
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