BONNE FÊTE, MAMAN ! 3ème édition
"TU ENFANTERAS DANS LA DOULEUR"
"TU ENFANTERAS DANS LA DOULEUR"
par Valentine Deluxe
Nous
n’allons pas nous étendre une fois de plus sur le sujet, la cause est entendue : la menace potentielle, le danger latent, la
mérule pernicieuse rongeant les saines fondations de la famille, c’est la fille.
Envieuse,
ingrate et mesquine, cette vilaine bête sournoise n’a de cesse de souiller la
sacro-sainte icône qu'est la Génitrice, centre de gravité obligé de
toute cellule familiale bien comme il faut.
J’ai déjà
pu illustrer (brillamment, cela va de soi) ce propos ici, ou encore
là. Ces cas de
figure sont assez parlants, nous n’y reviendrons plus.
Mothers and daughters
Mais s’il
est bien une autre sale bestiole gluante qui donne du fil à retordre à ce puits d’amour et d’abnégation qu’est la mère, c’est… (suspense et
roulement de tambour ad hoc...) LA BELLE-FILLE !
Eh bien oui,
c’est d’une logique imparable, quasi mathématique : si déjà le
fruit féminin de vos entrailles est pourri, que pouvez-vous attendre de la bru ? Cette garce, en plus de vous voler la chair de
votre chair, se révèlera le plus épouvantable fléau que l’humanité ait jamais
enduré depuis les sauterelles et l’agent orange.
Mais comme,
à l’inverse de votre teigne de fille, celle-ci n’est point issue du confort
molletonné de votre utérus, nul n’est besoin de s’étouffer de scrupules : débarrassons-nous
fissa de l’encombrante et nauséabonde verrue!
C'est pourquoi aujourd’hui, pour notre troisième édition de ce « Spécial Fête des Mères », je vous propose d'illustrer mon propos par l'exemple de la bienheureuse Martha Baring.
La tentation est grande de vous exhumer au passage la correspondance
enflammée échangée entre BBJane Hudson et votre Valentine, pour relater la
découverte de ce petit bijou campissime où sévit cette chère Martha. Quelle excitation,
quel enthousiasme, lors de la découverte de ce sublimement décalé Du Venin dans les veines
(bénis soient les traducteurs qui ont
pondu ce titre merveilleux, tellement
plus dans le ton de l’œuvre présentée que l’orignal et insipide Hush, qui, s’il n’est pas doublé et suivi d’un sweet Charlotte, n’est que d’un intérêt restreint...)
Pensez donc ! Quelque chose qui pourrait figurer
dignement dans votre dévédéthéque entre Maman très chère (en parlant de Fête des Mères !) et La Vallée des poupées… et qui
date de moins de 15 ans ! 1998 !!!… Vous
imaginez ?...
Pour celles et ceux qui pensaient que sur MEIN CAMP,
l’histoire du cinéma s’était arrêtée en 1975, eh bien non ! Voilà qui bat notre
précédent record (également issu de notre « Spécial Fête des Mères ») détenu par Postcards from the Edge, qui lui ne datait « que » de 1991.
Bon, là-dessus, je ne vais pas déflorer plus avant
notre présente pépite.
Disons juste qu’une
pauvre maman -- incarnée par l’une de nos dernières divas ultra-camp encore
vivantes, l’inestimable Jessica LANGE -- voit débarquer son crétin de
fils unique avec, pendue à son bras, une horrible chose glapissante et
geignarde, fagotée comme l’as de pique, coiffée
comme le cousin Machin (mais siiiii ! vous savez, dans La Famille Addams !) et qui se révèle être sa fiancée : l’horripilante
Gwyneth PALTROW, toute de fadeur et minauderies.
Se disant qu’à toute chose
malheur est bon, notre brave Martha va décider d’appliquer les recettes qui
font merveille dans le haras 4 étoiles dont elle est la propriétaire : utiliser sa vilaine bru dans le seul but d’assurer une progéniture à son bel
étalon de fils.
Signalons en passant que le fiston à sa môman est
« incarné » par Johnathon SCHAECH, un bellâtre tout aussi insipide que sa dulcinée, et tout droit
sorti d’un centerfold de Playgirl de
l’époque. Le bougre défend ici comme il peut -- et c’est peu dire qu’il
peut peu ! -- le personnage le plus crétinoïde jamais vu à l’écran !
Regardons sans tarder deux extraits du climax de cette perle, à savoir l’accouchement (sans
péridurale) de la bêtasse, sous l’œil outrancièrement malveillant de
Jessica / Martha. Attention : orgasme assuré !
LES PREMIÈRES CONTRACTIONS :
LE BABY BLUES :
Si c’est pas beau l’amour d’une mère, quand même !...
il y aurait un autre article en décortiquant la bande-annonce, dont la moitié des images ne figure PAS dans le montage final (comme la photo de Martha ci-dessus)
RépondreSupprimer...comprend pas que ce film n'ai pas encore ses séances de minuit, façon "rocky horror"!
"à faire"! "un autre article A FAIRE" disais-je ;-) ...qu'est ce que je m'agace quand j'oublie des bouts de phrase!
RépondreSupprimerJe suis l'auteur des dialogues français de ce film. Je n'ai jamais compris pourquoi Gouinette Paletot portait une perruque dans ce film. Je crois que le film a été monté et remonté un nombre incalculable de fois avant sa sortie, pour qu'il essaie de ressembler à quelque chose, mais en vain. La grande scène dans la cuisine à la fin est ma gi strale ! ;o)
RépondreSupprimer...nous sommes ravis et charmés de vous recevoir sur cette page cher A. Nonyme!...ce film est en effet incroyable de bout en bout! Tout y est marqué du sceau de l'outrance et de l'excès, mais avec toute la merveilleuse spontanéité du premier degré! ...et la bande annonce laisse perplexe, tant le décale entre la version finale est grand ! …on peut toujours rêver d’un dvd collector avec director’s cut et scènes supprimées en bonus (c’est ça, rêve Valentine, rêve !)
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