"J'admets que le Camp est terriblement difficile à définir. Il faut le méditer et le ressentir intuitivement, comme le Tao de Lao-Tseu. Quand vous y serez parvenu, vous aurez envie d'employer ce mot chaque fois que vous discuterez d'esthétique ou de philosophie, ou de presque tout. Je n'arrive pas à comprendre comment les critiques réussissent à s'en passer."


Christopher ISHERWOOD, The World in the Evening

"Le Camp, c'est la pose effrénée, l'affectation érigée en système, la dérision par l'outrance, l'exhibitionnisme exacerbé, la primauté du second degré, la sublimation par le grotesque, le kitsch dépassant le domaine esthétique pour intégrer la sphère comportementale."

Peter FRENCH, Beauty is the Beast



dimanche 23 décembre 2012

LA VIE FOLLEMENT TREPIDANTE DE LA DIELMAN FAMILY : Chapitre final !

Par Valentine Deluxe

Bon, mes enfants, faut voir les choses en face : les Mayas étaient des brêles niveau prophétie !
Pour attendre le jour fatal, annoncé avec fracas par les médias les plus racoleurs, dans les bureaux de la rédaction de MEIN CAMP, prudentes et organisées, nous nous étions repliées dans notre abri anti- gaz-moutarde*; avec nos stocks d'eau défluorée et nos boîtes de biscuits militaires périmés,  rachetés à vils prix dans les surplus de l'armée rouge.
C'est peu dire que nous étions prête à en découdre avec les menaces armaguedonnesques les plus effroyables qui soient : holocauste atomique, tsunami planétaire ou nuée de sauterelles, nous les attendions de pied ferme !


BBJane Hudson et Valentine Deluxe, 
prêtes pour le 21 décembre!


... et puis voilà!

 Pour vos chroniqueuses préférées comme pour le commun des mortels, l'aube du 22 décembre s'est levée, morne et pluvieuse comme un jour de braderie au quai du commerce, à 1080 Bruxelles, avec pour seule certitude d'avoir été grugées par ces emplumés d’Aztèques! 
(Quoi ?... Des Mayas ?... Mais c'est la même racaille tout ça!)
Et notre brave Jeanne, qui s'était lâchée comme jamais dans notre épisode précédent, croyant venue sa dernière heure !
Mais la revoilà, digne et roide, fidèle au poste comme toujours, avec un ultime épisode à assumer !


Sainte Jeanne Dielman-de-la Divine-Escalope,
prête pour un ultime épisode de ses trépidantes aventures
(photo non contractuelle)

Car c'est en effet le dernier rendez-vous avec notre bonne Jeanne, sainte patronne de l'escalope panée.

Mais  avant  que nous ne soyons trop accaparées par le fourrage de la traditionnelle dinde aux marrons (et croyez-moi, c'est du boulot pour faire rentrer c'te saloperie de bestiole dans cette saleté de marron !) Jeanne se devait d'affronter pour vous, pour nous, un dernier et périlleux tour de piste.
Partons donc dire adieu à Jeanne, elle qui,  pour l'occasion, va vous faire admirer les trésors de ce merveilleux vaisselier que nous avions entre-aperçu dans l'épisode "potage" ! 
Vous êtes prêts pour des adieux en forme d'apothéose aux couleurs  de feux d'artifice, et avec une cerise confite dessus pour faire joli ?
... et bien allons y !





Qu'est-ce que je vous disais ?... Trépidant non ?...
On dira ce qu'on voudra, Apocalypse ou Nouvel An,  les Dielman, c'est du nanan !
 

* Un très sage investissement de notre BBJane adorée, suite aux mauvais souvenirs qu'elle conservait de la couverture de la bataille de l'Yser (octobre 1914), qu'elle avait suivie en tant que correspondante de guerre pour "Le Petit Echo Anichois" -- fermons la parenthèse...

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