"J'admets que le Camp est terriblement difficile à définir. Il faut le méditer et le ressentir intuitivement, comme le Tao de Lao-Tseu. Quand vous y serez parvenu, vous aurez envie d'employer ce mot chaque fois que vous discuterez d'esthétique ou de philosophie, ou de presque tout. Je n'arrive pas à comprendre comment les critiques réussissent à s'en passer."


Christopher ISHERWOOD, The World in the Evening

"Le Camp, c'est la pose effrénée, l'affectation érigée en système, la dérision par l'outrance, l'exhibitionnisme exacerbé, la primauté du second degré, la sublimation par le grotesque, le kitsch dépassant le domaine esthétique pour intégrer la sphère comportementale."

Peter FRENCH, Beauty is the Beast



samedi 18 juin 2011

EXCESS-IF !

Une vidéo Deluxe !

C'est un nouveau régal de Camp-ilation que j'ai découvert dans ma boîte à mails il y a quelques jours, accompagné d'un charmant petit mot de son auteure, notre inestimable Valentine, qui, avec l'humilité des Grandes Dames, me remerciait de lui avoir suggéré le choix de certains extraits. Ce qu'il y a d'extraordinaire avec Miss Deluxe, c'est son art de magnifier le moindre partage, qu'elle vous rend au centuple, transfiguré par son fabuleux talent et son inépuisable inspiration.
Ici, elle réunit pour nous les plus excessives de nos divas, sur un duo d'Etienne DAHO et Charlotte GAINSBOURG qui, du coup, en sort carrément sublimé ! Du grand art, et une bouleversante leçon de campitude...
Un bonheur n'arrivant jamais seul, je reçus le lendemain une autre vidéo-montage, photographique cette fois, concoctée par la délicieuse Miss Teatime, qui passe amoureusement en revue les figures emblématiques de la camp culture, et qui m'a une fois de plus donné le frisson... Patience, je partagerai cette merveille avec vous demain...
Pour l'heure, laissons Valentine nous mettre les points sur les if... Croyez-m'en : c'est jouiss-if !...
(Je vous invite à identifier chacun des films rassemblés dans cette compilation et à nous communiquer vos résultats dans les commentaires... Le gagnant remportera notre éternelle admiration...)
BBJane



8 commentaires:

  1. Alors, mes chères Grandes Dames, je ne connais pas tout (suis pas aussi calé que vous), mais je crois avoir reconnu (avec, selon les cas, quelques certitudes) :
    Jacqueline Bisset dans "The Mephisto Waltz"
    Diana Rigg dans "Evil Under The Sun"
    Shelley Winters et Stella Stevens dans "The Poseidon Adventure"
    Eileen Eckhart dans "Burnt Offerings"
    Lucille Ball dans "Mame"
    et Elizabeth Taylor dans "Reflection In A Golden Eye" et "Cat On A Hot Tin Roof".

    Pour le reste, je sèche.

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  2. ...pas mal du tout!
    Bon point point pour Eileen Eckart, mais pas le bon film (elle a ici un rôle bien plus important)
    et point de jacqueline Bisset, mais la proposition est "diablement" intéressante.
    Et 1/2 point doré pour la Liz ;-)

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  3. dites mes biquets, il y a quand même quelques incontournables Grandes Dames qui n'ont pas encore été citées, c'est d'une injustice criante! ...surtout eut égard aux états de service de ces Dames ;-) ...cherchez, cherchez, car quand on vous donnera la réponse, vous n'aurez plus que vos yeux pour pleurer!

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  4. Boire du champagne au sommet d'un lustre en cristal ; ça c'est la vraie classe ! Superbe montage !

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  5. ...classe peut être, mais dangereux surtout!

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  6. Sans mentionner les déjà cités, j'ajouterai Carroll Baker dans "Harlow, la blonde platine", Katherine Ross dans "Stepford wives",Claire Gordon dans "Konga",. Le montage est superbe et, effectivement, magnifie la chanson, en se mariant parfaitement aux images...

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  7. @ Mélanie Bates : Petite rectification : Baker, c'est dans "Les Ambitieux"... Bravo pour le reste !...

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  8. Taylor ce n'est pas plutôt dans La Vénus au vison ? (Plutôt que la Chatte sur un toit brulant ?)

    Et il y avait les deux Mame non ? Lucille Ball et Rosalind Russell.

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