Campissimo!
"La philosophie dans le boudoir (interstellaire)"
Par Valentine Deluxe
Il y aurait tant et tant à dire de BARBARELLA, la superproduction sous LSD et méga-bordélique de feu Dino De Laurentiis -- sans doute davantage l'auteur de cette merveille acidulée que Roger Vadim, plus occupé à cuver son vin dans un coin du décor psychédélique 100% "moumoute synthétique" qu'à diriger la joyeuse entreprise.
Dino est content : Roger tient debout !
Petite lucarne qui, faut-il le rappeler, en ces temps lointains et héroïques, était tout ce qu'on veut, mais certainement pas un écran plat à coins carrés !
(fin de la petite parenthèse proustienne...)
Valentine trépigne : ce soir y'a BARBARELLA à la télé !!!
Mais nous sommes dans CAMPISSIMO !, la rubrique des lecteurs pressés et des rédactrices feignasses, aussi ne vais-je pas m’étendre (Barbarella le fait BEAUCOUP mieux que moi) sur les mille et unes petites anecdotes et grands ragots qui entourent cette œuvre, diamant de celluloïd éblouissant et incontournable, responsable de ce que l'on pourrait appeler "la mauvaise tournure" que prirent très vite mes goûts cinématographiques.
Non, je vais juste vous la jouer "flash-info", SMS et télégramme : bref, je serai "brève"... mais vous savez que quand je vous dis que je serai brève, la seule chose que vous pouvez jurer, c'est que je l'ai écris en français
Je ne m'attarderai donc pas sur les fabuleux décors protoplasmiques de Roger Hart (qui sont de Mario Garburglia), sur les ébouriffants costumes de Paco Rabanne (qui sont de Jacques Fonteray) ni sur l’étourdissante partition du Bob Crew Generation (qui est de Michel Magne), car bien sûr, nous n’avons pas le temps.
Les costumes de Paco Rabanne
sont de Jacques de Fonteray
(et vice-versa)
Par contre, je ne résisterai pas au plaisir de vous livrer cette citation de Jane Fonda -- qui, je ne nous apprends rien, incarne l'héroïne en titre -- parlant du film dans le Los Angeles Time :
"It is absolutely camp, sophisticated camp, the wildest of them all !"
Un volontaire pour les travaux pratiques ?
Enfin bref (disais-je il y a trois chapitres), BARBARELLA, c'est tout ce qu'on veut, et bien plus encore. Alors moi, aujourd’hui, modestement, humblement, je voulais AUSSI rappeller que BARBARELLA, ce fut pour Valentine un choc philosophique, peut-être pas aussi ébranlant que celui éprouvé à la vue de Sophie Marceau à "7 sur 7", mais quand même pas loin.
Un choc philosophique, je vous dis !
Kant, Kierkegaard et consorts peuvent aller se rhabiller ; moi, ce soir (ou ce matin, ou cette aprème, selon l'heure à laquelle vous découvrirez ma bafouille), je vous propose la philosophie dans le boudoir intergalactique, selon Barbarella.
Tenez, comme ça, en passant, écoutez donc cet aphorisme qui sous sa fausse simplicité dénote une vision néo-existentialiste post-machin-trucmuche des plus pertinentes.
"Beaucoup de situations dramatiques commencent par des hurlements..."
Quand je vous parlais de choc philosophique, hein ?
Sur ce, Barbarella ne vous dit pas adieu, mais "à bientôt", car elle devrait nous revenir assez vite... Elle a encore tant de choses à nous dire, la gueuse !
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