"J'admets que le Camp est terriblement difficile à définir. Il faut le méditer et le ressentir intuitivement, comme le Tao de Lao-Tseu. Quand vous y serez parvenu, vous aurez envie d'employer ce mot chaque fois que vous discuterez d'esthétique ou de philosophie, ou de presque tout. Je n'arrive pas à comprendre comment les critiques réussissent à s'en passer."


Christopher ISHERWOOD, The World in the Evening

"Le Camp, c'est la pose effrénée, l'affectation érigée en système, la dérision par l'outrance, l'exhibitionnisme exacerbé, la primauté du second degré, la sublimation par le grotesque, le kitsch dépassant le domaine esthétique pour intégrer la sphère comportementale."

Peter FRENCH, Beauty is the Beast



mardi 31 mai 2011

Pour une réhabilitation des théories pédagogiques de Margaret White


SPECIAL FETE DES MERES

par Valentine Deluxe


Puisque nous en sommes aux grandes campagnes de réhabilitation, laissez-moi m’atteler
maintenant à une nouvelle guerre sainte, que je m’interdis de considérer comme une cause désespérée.

Les bonnes vieilles méthodes éducatives
Voyons les choses en face : nous vivons sous le règne de l’enfant-roi, l’enfant-tyran, la terreur des bacs à sable, le caïd des cours de récré, monstres engendrés par les théories fumeuses de ces Frankenstein de la pédagogie dite moderne, dont le poison insidieux s’est infiltré dans toutes les couches de notre société, des plus loqueteuses aux plus suaves (pour employer l’expression chérie d’un blog ami). Aussi est-il peut-être temps de tirer la sonnette d’alarme et de faire la lumière sur d’autres discours plus sains, plus étayés, trop souvent oubliés ou décriés au nom d’un soi-disant progrès.
Les fruits pourris d'une éducation permissive
Déboulonnons les staliniennes statues érigées au Moloch absolu de la psychologie infantile ; l’heure est venue de piétiner le boa, le serpent, la Méduse. Que retentissent les trompettes de Jéricho pour faire s’effondrer les bastilles érigées sur les barricades de mai 68 ! Faisons grimper la mère à Carlos sur le bûcher des vanités !… DOLTO, on aura ta (vieille) peau !...
Autre fâcheux résultat d'une éducation complaisante (le type à droite)
Une fois accomplie cette tabula rasa des plus sanitaires, si vos chiards vous manquent encore de respect, ne tournez plus autour du pot : invoquez illico presto mon icône absolue pour ce qui est de l’éducation de nos chères têtes blondes (voire rousses, on n'est pas à l’abri d’un malheur !), la grande Margaret White, une pédagogue émérite, quoique trop souvent conspuée, doublée d’une mère digne et émouvante.
Margaret White (Piper LAURIE) et son ingérable progéniture (Sissy SPACEK)
Avec la merveilleuse Margaret, plus de crise d’adolescence, plus de cas sociaux, plus d’hyperkinétiques (à peine une pointe de télékinésie !), rien que des agneaux dociles et aimants.
Mais, me direz-vous, qu’elle est donc la recette miracle de cette Mme White ?... Pas besoin de long discours pour résumer sa méthode : LE REGIME DE LA TERREUR ! (y a que ça qui marche de toute façon...) Rejoignons donc Margaret et sa vilaine petite fille Carrie, pour étudier ici deux exemples marquants et des plus simples quant à une application concrète de la "méthode White" dans un quotidien souvent rendu infernal par les desiderata dictatoriaux de nos petits Staline en culottes courtes.
1er chapitre, tout ce qu’il y a de primordial :
" De l’importance de l’arbitraire dans l’éducation des enfants ". (Que l’on pourrait sous-titrer "Comment vous faire respecter de vos sales petits morveux durant leur crise d’adolescence".)


2ème chapitre -- et non des moindres :
" Comment parler sainement de sexualité avec votre enfant ".


Et vous verrez, grâce à Margaret White (que le Ciel bénisse éternellement ses cendres !), chaque jour que le bon Dieu fait vous apprendra que finalement…
... ce n’est pas si difficile de BIEN éduquer son enfant !

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